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Fable politique du XVIIIe siècle qui révèle les artefacts de la morale commune. L'auteur démontre comment l'ordre naturel préside au développement des civilisations au-delà de l'artifice social de la moralité. Dans l'Angleterre de ce siècle, les vices, la convoitise, l'orgueil, la vanité sont la garantie sociale des richesses. Avec d'autres textes de l'auteur.
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Les idées, les arts, les sociétés
Cette fable politique du XVIIIe siècle, trop souvent réduite à l'idée que « les vices privés font les vertus publiques », est ici présentée par Dany-Robert Dufour. Il montre dans son introduction pourquoi ce texte est le ferment de la pensée libérale et comment, dès sa sortie en 1723, il déclenche un scandale, les esprits bien-pensants de l'époque jugeant l'ouvrage pernicieux et diabolique.
Bernard de Mandeville démonte dans une fable aussi impudente qu'effrontée les artefacts de la morale commune. Contrairement à Rousseau pour qui l'homme est naturellement bon, Mandeville le conçoit comme un véritable fripon. Cette fable, publiée dans une nouvelle traduction, est accompagnée d'autres textes de l'auteur qui permettent de comprendre l'importante utilité sociale de l'égoïsme et les ressorts économiques de la prospérité.