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A 8-10 ans, Gabriel Arintero faisait l'amour avec Manolin, un cousin de son âge. Homosexuel revendiqué, il quitte l'Espagne franquiste pour Londres. Au Salvador, il rencontre Osvaldo, son grand amour. Gabriel s'engage dans la guérilla pour alphabétiser les plus pauvres. Rentré dans l'Espagne de la movida après la mort d'Osvaldo, il aide à la réinsertion d'anciens détenus et retrouve ses cousins.
Le dernier roman d'Álvaro Pombo s'ouvre sur le souvenir le plus ancien et le plus merveilleux qu'ait gardé Gabriel Arintero de son enfance, lorsque, âgé de dix ans, il faisait l'amour avec un cousin de son âge, Manolín. Très tôt convaincu de son homosexualité, et la revendiquant, Gabriel quitte l'Espagne franquiste, homophobe, pour se réfugier à Londres. Quelques années plus tard, il se retrouve au Salvador où il rencontre son grand amour, Osvaldo, un jeune étudiant salvadorien qui participe au mouvement des théologiens de la Libération contre le régime corrompu. Engagé dans la guérilla pour alphabétiser les plus pauvres, il doit rentrer dans son pays après la disparition d'Osvaldo.. Nous transportant des espaces salvadoriens, où se déroule une guérilla sanglante, au microcosme fermé, étouffant, des appartements familiaux, Álvaro Pombo, en se penchant sur l'histoire intime et les méandres de l'âme de chacun de ses personnages, aborde les grands problèmes de notre temps : la violence et la justice, la corruption et la générosité, la politique et l'amour, l'homosexualité et la religion, la culpabilité et l'affranchissement de la culpabilité..
