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Le récit s'ouvre et se ferme le 17 septembre 1899 dans le Colorado, au coeur du cimetière de Boulder, par un règlement de comptes. La narration ménage de nombreux allers et retours entre passé et présent et évoque des figures mythiques de l'Ouest américain, dont Vieux Brickford, possédant terre, bétail et pétrole, Hart, le magnat de la presse, le colonel Sutton Smith, avatar de Kit Carson.
« " Qui est-ce ? " Il semble que Burroughs pose cette question non seulement à tous ses personnages mais à toutes ses phrases, à tous ses mots.. Chacun a la possibilité de se déguiser, de changer, et c'est l'une des raisons pour lesquelles Parages des voies mortes est à tout point de vue excitant. C'est pourquoi aussi le roman peut se terminer comme il commence, à un rien près, un rien qui est burroughsien en diable. »
Mathieu Lindon. Libération. « Le bizarre avoisine le louche, l'ambigu côtoie le marginal, le sens coexiste avec le non-sens, le labyrinthe opère en cercle. Kim Carsons, le narrateur (presque un double de Burroughs), existe-t-il ? Cette lancinante question se pose à chaque page, comme pour nous déconcerter. Narquois, l'auteur se déguise sous la luxuriante apparence du verbe, en même temps qu'il explore pour notre inconfort les zones psychiques les plus interdites. »
Patrick Serex. 24 Heures.
