couverture

Lettre morte

Lê, Linda

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Résumé

La folie et la mort sont les thèmes obsédants de la trilogie commencée avec Les trois Parques et Voix. La narratrice, dans un long monologue, parle à un interlocuteur muet, Sirius, et revit ce qui l'a terrassée : la mort du père, seul dans un pays lointain, et la mort d'un amour, un amant cynique et médiocre. Le père revient hanter sa fille, à travers ses lettres.

Quatrième de couverture

« Les morts ne nous lâchent pas, dis-je à mon ami Sirius en rangeant les lettres de mon père dans un tiroir. C'est le supplice de Mézence que j'endure, attachée à un mort, main contre main, bouche contre bouche, dans un triste embrassement. Les lettres ont cessé d'arriver du pays de mon enfance. Celui qui les écrivait est mort d'une mort solitaire et enterré au bord d'un cours d'eau. Mais il est là, sa peau touche ma peau, mon haleine donne vie à ses lèvres. Il est là, dis-je à Sirius, quand je te parle, quand je mange, quand je dors, quand je me promène. Il me semble que je suis morte, tandis que mon père, ce mort qui ne me laisse pas en paix, déborde de vie. Il me possède, me suce le sang, me ronge les os, se nourrit de mes pensées. ». « Linda Lê a écrit, construit son très beau, très douloureux Tombeau du Père. Ses dernières phrases s'ouvrent comme la fenêtre d'une maison nouvelle. »
Patrick Grainville, Le Figaro littéraire.