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Cette partie centrale du journal, presque entièrement consacrée au Paris de l'Occupation (1941-1944) montre des milieux insulaires et très fermés. L'auteur a fréquenté l'état-major de Heinrich von Stülpnagel au Majestic mais aussi les lieux de plaisirs parisiens, les salons littéraires, etc.
Hostile à Hitler, le capitaine Jünger passe trois années décisives à l'état-major parisien de la Wehrmacht. Il y adopte sa position préférée en politique, celle de l'observateur proche d'un centre du pouvoir. Il assiste aux luttes d'influence entre l'armée et le Parti et, sans renoncer à sa méfiance envers les attentats, voit naître dans son cercle d'amis le complot qui manquera de peu l'assassinat de Hitler en juillet 1944. Dans un environnement tragique, il fréquente les intellectuels parisiens et partage les derniers divertissements des privilégiés du moment. Une brève mission dans le Caucase où les Allemands battent précipitamment en retraite lui permet de mesurer l'horreur des combats et des exterminations à l'Est. Au coeur de la tourmente, il trouve appui dans sa lecture assidue de la Bible et son empathie avec la nature, qui l'empêchent de désespérer de l'humanité..