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Le poète soviétique Sergueï Essenine (1895-1925), qui célébra la révolution d'Octobre 1917, épousa la danseuse américaine Isadora Duncan et se suicida à 30 ans. Ce recueil de poèmes, publié aux Etats-Unis en 1973, s'attache à la figure du poète soviétique, dont Jim Harrison fait un alter ego désespéré, mais aussi une sorte de forçat de la vie, à la curiosité insatiable.
Le poète soviétique Essenine fut le chantre de la Révolution d'Octobre et l'époux de la danseuse américaine Isadora Duncan. Il se suicida en 1925, à l'âge de trente ans. Dans un texte intitulé « Le gué, la terreur », Jim Harrison note : « J'ai mis des années à m'apercevoir que mes Lettres à Essenine étaient un constat de victoire sur la tentation du suicide. » Dans ce volume de poèmes publiés aux États-Unis en 1973, Jim Harrison rend un vibrant hommage à ce forçat de la vie, à la curiosité insatiable, à la spontanéité imprévisible, aux désirs plus grands que nature. Essenine, frère disparu trop tôt, est pour l'auteur de La Route du retour un modèle de vie, d'écriture, de passion et de révolte.. « Dans Lettres à Essenine, un monde sauvage s'ouvre aux yeux de Jim Harrison qui saisit autant d'amours éphémères et de pertes révélatrices du quotidien. »
David Cantin, Le Devoir.
