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Une prière funèbre que le poète a écrite en hommage à sa mère Naomi décédée en 1956. Il y retrace son existence douloureuse. Dans un style prophétique, il transforme cet humble et tragique destin en une représentation lyrique et bouleversante de l'âme humaine qui se cherche et se perd dans le labyrinthe des temps modernes. Nouvelle traduction augmentée d'un texte inédit de l'auteur.
Kaddish . Étrange maintenant de penser à toi partie sans corsets ni yeux, alors que je marche sur le trottoir ensoleillé de Greenwich Village.. centre de Manhattan, clair midi d'hiver, et je n'ai pas dormi de la nuit, parler, parler, lire le Kaddish à voix haute, écouter Ray Charles crier son blues aveugle sur le phonographe. le rythme le rythme - et le souvenir de toi dans ma tête trois ans après - Et lire les dernières strophes triomphales d'Adonaïs à voix haute - pleurant, réalisant combien nous souffrons -. À 30 ans, Allen Ginsberg apprend la mort de sa mère, Naomi, confrontée depuis longtemps à la maladie mentale. Affecté en mission sur un bateau, il ne pourra pas assister à son enterrement. Il lui faudra trois années pour achever le poème qu'il lui a dédié. En choisissant pour ce recueil le titre de Kaddish, qui fait référence à la prière des morts, Allen Ginsberg célèbre la mémoire de sa mère sans épargner au lecteur ses facettes les plus sombres et contradictoires, entre détresse, folie, tendresse et descente aux enfers.. Second recueil poétique de Ginsberg paru en 1961 en anglais, comportant un long poème narratif et une quinzaine d'autres courts poèmes - nombre d'entre eux ayant été écrits sous influence -, Kaddish est l'une des oeuvres marquantes de l'univers sulfureux de la Beat Generation. Si « Howl » demeure le poème le plus célèbre de Ginsberg, « Kaddish » est assurément sa plus grande réussite et cette retraduction permet de découvrir avec une fraîcheur nouvelle ce qui se passe sous un crâne quand rugit la tempête..