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Une analyse du conflit entre Israël et le Hezbollah au sud du Liban en 2006, qui a abouti à plus de 1.000 morts, à la destruction des infrastructures du pays, à une marée noire en Méditerranée et à des opérations qualifiées de crimes de guerre par Amnesty International. Il évoque la stratégie occidentale, qui nie la guerre pour privilégier des opérations de maintien de la paix.
Le 12 juillet 2006, un commando du Hezbollah parvient à tuer huit soldats israéliens et à en capturer deux autres. La réaction israélienne prend la forme d'une puissante campagne aérienne destinée à la fois à briser l'appareil militaire du Hezbollah mais aussi à obliger le gouvernement libanais à coopérer. Le Premier ministre Ehoud Olmert refuse d'abord toute idée d'opération terrestre avant d'y consentir contre son gré.. Lorsque les armes se taisent, le 14 août, l'échec de ce plan est évident. Non seulement, la campagne aérienne n'a pas empêché des milliers de roquettes de s'abattre sur Israël mais pour la première fois l'armée israélienne n'a remporté aucune victoire sur le champ de bataille.. Intervenant simultanément avec l'échec de la coalition internationale dans le sud-afghan et l'impuissance américaine face à la guerre civile en Irak, ce conflit de 2006 marque peut-être la fin d'une époque stratégique..