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Contributions à un colloque de 2004 sur les concepts philosophiques de modernité et de sécularisation. Réunit des études sur les débats dans la philosophie allemande de la seconde moitié du XXe siècle sur l'adéquation du concept de sécularisation pour expliquer la modernité et sur l'écart entre le projet et la réalisation de la modernité.
Sécularisation : «Action de transférer un bien d'Église dans le domaine public. - Action de soustraire une fonction, une institution sociale à la domination, à l'influence religieuse, ecclésiastique, de (la) mettre entre les mains des laïcs, des pouvoirs publics. - Action de donner à quelque chose un caractère laïc, non religieux, non sacré.» . Moderne : «Qui est, a été réalisé depuis peu de temps et souvent d'une manière différente de ce qui avait été fait précédemment et qui est représentatif du goût dominant de l'époque. - Qui ne s'inspire pas des réalisations antérieures par les principes, les règles établies et apporte quelque chose d'inédit, d'original. - Qui se veut à l'avant-garde du progrès, de la mode.» . L'époque moderne peut-elle congédier son passé et ne se revendiquer que d'elle-même ? Ou la théorie du progrès historique ne serait-elle qu'un succédané profane des théodicées religieuses classiques ? Et les concepts prégnants de la politique contemporaine ne seront-ils que des concepts théologiques laïcisés ? Hans Blumenberg, Karl Löwith, Carl Schmitt et Leo Strauss, la métaphysique, le droit, la politologie sont au coeur de cet ouvrage dirigé par Michaël Foessel, Jean-François Kervégan, Myriam Revault d'Allonnes..