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Récit de la vie d'un paysan russe (1882-1953) qui, après son inscription à la première école du village de Karatchoune, n'a plus qu'un seul but, apprendre, jusqu'à passer de la révolte à la révolution en créant l'Union des paysans russes. Un témoignage sur la mentalité, la religion, le niveau technique, la vie de tous les jours dans la Russie tsariste. Reprise d'un classique de la collection.
Voici enfin rééditée l'autobiographie haletante d'Ivan Stoliaroff (1882-1953), petit paysan russe né dans un bourg reculé de la province de Voronej. Ou comment un moujik illettré, devenu ingénieur agronome, se jette dans l'opposition au régime tsariste et devient sous Lénine l'un des piliers du commissariat du peuple à l'agriculture. . Un témoignage capital sur la fin d'un monde, celui des campagnes russes et de leur mode vie ancestral, imprégné de mystique et de superstition. . Un grand classique de la collection «Terre humaine», dirigée par Jean Malaurie. . Cette autobiographie est suivie de quatre regards croisés, de la même époque : notes quotidiennes et inédites d'un paysan, d'un prêtre orthodoxe, d'un médecin de campagne, d'un secrétaire de tribunal.. En deuxième partie, Pierre Pascal, le témoin inégalé de la révolution russe, de 1916 à 1927, s'interroge sur la civilisation paysanne et la révolution soviétique dans les campagnes. La préface de Basile Kerblay, le grand spécialiste de l'isba, et la postface de Jean Malaurie, «Ivan Stoliaroff notre contemporain», rappellent qu'il ne saurait y avoir de révolution russe qu'en accord avec le peuple des steppes, martyrisé par le communisme..