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Créée en 1943 aux Etats-Unis pour inciter les ouvrières à travailler plus durement, cette affiche est devenue une icône mondiale, étendard des féministes, argument publicitaire ou symbole politique. Son histoire est retracée, mettant en lumière les raisons de sa popularité et sa signification pour les différentes mouvances du militantisme.
Catherine Mallaval est journaliste à Libération.
Mathieu Nocent est journaliste indépendant. Ensemble, ils ont publié Mais qui est la mère ? (Les Arènes, 2017) qui aborde la question de la GPA.
La véritable histoire de Rosie la riveteuse
De la propagande patronale à l'émancipation féministe, l'histoire d'un symbole.
Une jeune femme vêtue d'une blouse d'ouvrière prend la pose sur fond jaune, un foulard rouge à pois blancs dans les cheveux. Elle gonfle son biceps et lève le poing. Baptisé Rosie the Riveter, le personnage de cette affiche, croquée aux États-Unis en 1943 pour inciter les ouvrières à mettre les bouchées doubles, est devenu une icône mondiale. Rosie, emblème de lutte ou symbole commercial, tout à tour étendard des jeunes féministes, vendeuse de lessive ou caution politique, fait désormais partie du patrimoine, et pas seulement américain.
Comment cette affiche s'est-elle imposée dans le combat pour les droits des femmes, au milieu de tant d'autres ? Pourquoi cet objet pop, plus de soixante-dix ans après sa création, est-il aujourd'hui si attractif ? Et surtout, que représente-t-il pour les différentes mouvances du militantisme français actuel ? Rosie, c'est toute une histoire !