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A travers une douzaine de textes, les auteurs analysent les rapports entre littérature, immigration et imaginaire. Ces études insistent sur la jonction d'un fait politico-social multiple (exil, immigration, politiques d'accueil, aménagement de la différence) et d'une convergence littéraire (postmodernisme, réflexions sur l'identité, hybridation des influences, etc.).
Source de vifs débats et d'un important renouvellement esthétique, l'immigration littéraire a marqué la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, tant dans la littérature du Québec que dans celle des autres cultures occidentales. Fruit d'une diversification des pays d'origine des écrivants et résultante de l'émergence des «écritures migrantes», cette jonction entre un fait politico-social multiple (l'exil, l'immigration, les mouvements migratoires, les politiques d'accueil et d'aménagement de la différence) et une convergence littéraire (le postmodernisme, les réflexions sur l'identité et «l'identitaire», l'hybridation des influences et des problématiques) a marqué les destins individuels et littéraires.. Dans cet ouvrage, Daniel Chartier, Véronique Pepin et Chantal Ringuet ont réuni les textes d'une douzaine de chercheurs qui examinent les rapports entre littérature, immigration et imaginaire. Ils le font en étudiant diverses expériences littéraires et de multiples thématiques : la littérature coloniale du XIXe siècle américain, à travers les romans de Susanna Moodie et de Catherine Parr Traill, l'écriture des écrivains plus contemporains, tels que Abla Farhoud, Bianca Zagolin et Émile Ollivier, et leur expérience de déterritorialisation, l'immigration intérieure à travers des oeuvres illustrant la «réapparition» contemporaine des Métis canadiens-français des plaines de l'Ouest et les romans de Gabrielle Roy et de Dany Laferrière. Ils analysent également l'écriture de l'«entre-deux-langues» des écrivains émigrés au Québec tels que Négovan Rajic, Angela Comnène et Régine Robin et tentent l'amorce d'une interprétation historique du phénomène récent de l'immigration littéraire en abordant différents écrivants (Sui Sin Far, Juan Garcia, Ying Chen et Guy Parent) et genres (roman, poésie, théâtre).. Ces auteurs proposent de riches réflexions sur l'écriture, l'espace, l'identité, la langue et l'immigration qui forcent les institutions littéraires à revoir les fondements théoriques et méthodologiques à partir desquels elles concevaient l'idée de «frontière» des littératures nationales..