* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Analyse sociopolitique des mouvements militants en faveur de la promotion des femmes au sein des syndicats, à partir de l'histoire des revendications féminines à la CGT, de 1945 à la fin des mouvement spécifiquement féminins, intégrés dans la mixité.
Entre 1945 et 1985, trois générations de femmes ont cherché à promouvoir le «deuxième sexe» au sein d'une des formations traditionnellement masculine : le syndicat. La CGT sera le champ de l'expérience.. En 1945, la résistante Marie Couette ouvre la porte de la maison à la promotion féminine. Son projet d'un Conseil National des Femmes échoue. En 1955, une postière, Madeleine Colin, s'engage dans l'aventure. Elle va s'employer à instruire en syndicalisme les générations de militantes qu'elle souhaite promouvoir dans les directions syndicales. Une école de formation et le lancement, à la veille de Noël 1955, du magazine Antoinette, seront les supports culturels d'un réseau de commissions féminines essaimant sur l'ensemble de l'hexagone.. Portées par l'essor du renouveau féministe, les années 1970 symbolisent l'apogée de la route tracée par Madeleine Colin. Les contestations survenues lors d'une conférence nationale en 1977 sonnent la fin du cycle des conquêtes syndicales féminines. Les commissions, affaiblies, disparaissent en 1985. Le magazine Antoinette leur survit jusqu'en 1989. Sous l'emblème de la mixité, la troisième génération de dirigeantes gère le déclin d'une construction qui s'est échouée sur l'écueil du rêve égalitaire..