couverture

Essai sur l'origine des langues

Rousseau, Jean-Jacques

  • Éditeur : L'Harmattan
  • Collection : Commentaires philosophiques
  • ISBN 9782296091689
  • Paru le 13 octobre 2009
  • 30,95 $ *

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Résumé

L'auteur étudie les causes profondes du langage. S'opposant à Condillac, il refuse d'admettre qu'à l'origine des "signes institués", une société est déjà établie.

Quatrième de couverture

Essai sur l'origine des langues . Rousseau cachait le souci de plusieurs « origines », de valeur et de fonction différentes. À la recherche de « causes naturelles » nécessaires à la formation du langage (néanmoins pour lui « première institution sociale »), Rousseau refuse de mettre « à l'origine des signes institués » une société déjà établie comme le fait Condillac. C'est même le langage qui va établir le groupement social.. L'une des conclusions de l'Essai sur l'origine des langues est que la nature a mis peu de soin à rapprocher les hommes, à leur faciliter l'usage de la parole, à préparer leur sociabilité. D'où le caractère indéterminé de la société humaine. Aussi bien, l'inégalité parmi les hommes en société n'est nullement un fait nécessaire d'après la nature qui, certes, apporte elle-même son lot d'inégalité : une inégalité naturelle, qu'il faut savoir distinguer de la pure inégalité sociale, compliquée en inégalité juridique et politique.. L'important est de retenir que l'Essai sur l'origine des langues concerne aussi la mélodie et l'imitation musicale, selon le sous-titre même, mais également la poésie qui, écrit Rousseau, « fut trouvée avant la prose »... « puisque les passions parlèrent avant la raison »... comme « il n'y eut point d'abord d'autre musique que la mélodie, ni d'autre mélodie que le son varié de la parole »..