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Madeleine lit un jour un article de journal sur un prisonnier politique chinois, Yu Dongyue, libéré dix-sept ans après sa condamnation. La seconde pièce constitue une sorte de making of de la première, une réflexion sur le rapport à l'information.
Carole Fréchette a écrit une quinzaine de pièces (Jean et Béatrice, La Petite Pièce en haut de l'escalier), traduites en plusieurs langues et jouées partout au monde ; elles lui ont valu de nombreux prix et distinctions, au Canada et ailleurs. Cette oeuvre fervente, qui comprend également des romans jeunesse, est l'une des plus diffusées du théâtre francophone contemporain.
Un entrefilet du journal attire l'oeil de Madeleine : Yu Dongyue, y lit-on, vient d'être libéré de prison, où il a purgé une peine de dix-sept ans pour avoir maculé un portrait de Mao en 1989 sur la place Tiananmen. Cette histoire de désobéissance, opaque, émouvante, devient une obsession. Et une déflagration...
Entre une traduction qu'elle laisse traîner, des leçons à une jeune Chinoise qu'elle ne cesse de reporter et les visites d'un voisin paumé, Madeleine, ex-militante, réinterroge l'engagement, le combat et le sens, se tenant, vibrante, au carrefour de l'histoire du monde et de la sienne propre.
Je pense à Yu est suivi d'une courte pièce, Entrefilet, qui en retrace la genèse.