couverture

Je la voulais lointaine : roman

Effa, Gaston-Paul

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Résumé

Obama est issu d'une lignée de féticheurs, mais il refuse cette transmission, en se débarrassant d'un objet sacré à la mort de son grand-père. Il quitte le Cameroun pour Strasbourg où il devient professeur de philosophie. Mais un jour, le souvenir de sa culpabilité refait surface.

Quatrième de couverture

"Aller au pays de Montaigne, de Chateaubriand et de Rimbaud m'intéressait moins que la perspective de fuir cette terre mienne, et ces liens inextricables. Ainsi, traverser les océans et, par ce geste, la mémoire honteuse de tout un continent, tout ensemble anticipait et amplifiait ma volonté de n'avoir plus jamais d'obligations vis-à-vis de personne - ma famille comprise. Je m'étais même demandé si ce n'était pas mon double spirituel qui avait prié la nature de m'éloigner, de me porter vers ce pays où il n'y a pas d'arbres, où les hommes sont sans ombre, où le bitume recouvre partout la terre, où les morts ont froid, mais où tous les Africains rêvent d'aller un jour.". Petit-fils de féticheur, Africain de culture animiste, le narrateur de ce livre - l'enfant au nom d'oiseau - a refusé le sac totémique de son aïeul. Transmis comme un oracle, l'objet fut immédiatement enterré et le silence gardé. Sacrilège ou terreur, cet acte s'inscrit en transparence sur le destin de ce jeune homme choisi pour tutoyer les dieux.. Ainsi se déploie le récit poétique d'un rêveur d'ailleurs, d'un être qui un jour retrouve, en lui, la mémoire..