* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
A Alger en 1956, Fernand Iveton, un jeune ouvrier communiste et anticolonialiste rallié au FLN, dépose une bombe dans son usine, mais elle n'explosera jamais. Il sera exécuté le 11 février 1957 et demeurera le seul Européen guillotiné de la guerre d'Algérie. Prix Goncourt du premier roman 2016.
Alger, 1956. Fernand Iveton a trente ans quand il pose une bombe dans son usine. Ouvrier indépendantiste, il a choisi un local à l'écart des ateliers pour cet acte symbolique : il s'agit de marquer les esprits, pas les corps. Il est arrêté avant que l'engin n'explose, n'a tué ni blessé personne, n'est coupable que d'une intention de sabotage, le voilà pourtant condamné à la peine capitale.. Si le roman relate l'interrogatoire, la détention, le procès d'Iveton, il évoque également l'enfance de Fernand dans son pays, l'Algérie, et s'attarde sur sa rencontre avec celle qu'il épousa. Car avant d'être le héros ou le terroriste que l'opinion publique verra en lui, Fernand fut simplement un homme, un idéaliste qui aima sa terre, sa femme, ses amis, la vie - et la liberté, qu'il espéra pour tous les frères humains.. Quand la Justice s'est montrée indigne, la littérature peut demander réparation. Lyrique et habité, Joseph Andras questionne les angles morts du récit national et signe un fulgurant exercice d'admiration..