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Enquêtant sur sa famille juive dispersée à travers le monde à cause du nazisme, l'auteur réunit les chaînons manquants de ses souvenirs. Communistes, déportés ou internés, de nombreux personnages de cette histoire s'engagent dans la Résistance ou participent à un kibboutz. La question de l'identité et des conséquences de l'exil sur les futures générations est au coeur du récit.
Maxim Leo, journaliste au Berliner Zeitung, est né à Berlin-Est en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris. En 2011, il a obtenu le prix du Livre européen pour son roman autobiographique, Histoire d'un Allemand de l'Est, déjà publié chez Actes Sud.
Quatre personnes autour d'une table, et voilà la branche berlinoise des Leo pour ainsi dire au complet. Les nombreux autres membres de la famille, qui ont fui les nazis dans les années 1930, sont dispersés dans le monde entier. Au fil de ce récit poignant, Maxim Leo se rend chez eux, en Angleterre, en Israël et en France, et retrace le destin de ses trois grands-tantes : Hilde, l'actrice devenue millionnaire à Londres ; Irmgard, l'étudiante en droit qui s'est convertie au judaïsme avant de prendre le bateau pour Israël et de fonder un kibboutz sur les hauteurs du Golan ; et Ilse, la lycéenne qui a survécu en France dans la clandestinité. Il retrace aussi le touchant retour de leurs enfants et petits-enfants à Berlin, dans la patrie perdue de leurs ancêtres.
À la recherche des maillons manquants de la chaîne des souvenirs familiaux, Maxim Leo découvre un lien qui se joue de toutes les frontières. Avec Là où nous sommes chez nous, il livre l'histoire aussi inoubliable qu'émouvante de sa famille éparpillée.