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La romancière évoque son engagement dans son travail d'écrivain. Elle lit et relie, construit et enrichit sa réflexion dans la permanence d'autres livres, réfléchit le réel avec d'autres esprits. Alors que sa mère, Marielle de Sarnez, est à l'hôpital, ce projet devient comme une voie nouvelle dans leur relation. L'approche de la mort confère à la littérature des dimensions intime et politique.
La littérature prend soin des rêves défaits et les attise, dans l'espoir que peut-être, d'une façon mystérieuse, ils puissent cheminer pour en embraser d'autres. Dans une époque prodigue en menaces et en sombres horizons, tandis qu'elle tourne autour d'un livre qui affirmerait la puissance du langage - la capacité des phrases à changer quelque chose au réel, par l'entremise de ceux qui lisent -, Justine Augier voit son projet d'écrire sur la littérature comme lieu de l'engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l'urgence mute, l'intime et l'universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Qui choisit de croire à la force des mots, à la valeur sacrée de leur sens, à leur mise en acte - aux pouvoirs de la littérature. Jusqu'à faire de chaque lecteur un résistant.. À l'intersection du littéraire et du politique, un livre bref et fulgurant qui trouve sa place auprès de ceux de Hannah Arendt et Joan Didion..