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Reclus dans une unité d'évaluation et de soins psychiatriques, Diego raconte la malédiction qui poursuit sa famille. Lui qui, après de brillantes études, avait la responsabilité de rompre le sacrilège est devenu, à l'instar de ses aïeux, un assassin. Parcourant les blessures saillantes de l'histoire espagnole du XXe siècle, ce roman met en scène trois générations d'hommes condamnés à faire le mal.
Diego enseigne à l'université, il est heureux en ménage et vit dans une belle villa face à la mer. En amont de la lignée, pourtant, un père a quitté son village d'Estrémadure dans les années 1950 pour la périphérie de Barcelone et ses tripots clandestins, toujours un poing américain dans la poche, jusqu'à la rixe fatale qui le mène à la Légion étrangère du Sahara oriental. Et un grand-père a dû payer pour les exactions d'un parent anarchiste qui, aux premières heures de la guerre civile, s'en est pris aux caciques du petit village qui les a vus naître. S'en est suivie une rivalité ancestrale, scellée par un châtiment cruel : le front russe dans la division Azul de Franco. Reclus dans une unité de soins, Diego raconte la malédiction qui poursuit sa famille. Car à l'instar de ses aïeux, et contre toute attente, il est devenu, lui aussi, un assassin. Comme si les racines du mal, plantées dans cette bourgade arriérée, continuaient d étendre leurs ramifications par-delà le temps et l'espace, vouant aux gémonies les hommes du même sang, « et leurs enfants après eux ». Parcourant les fractures saillantes de l'histoire espagnole du XXe siècle, infiniment ténébreux, Le Fils du père est un roman de perdition, qui met en scène des hommes faits de clairs-obscurs, déchirés entre la crainte de ressembler au père honni et le désir fou d'en être aimé.