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Présentation des thèses défendues par le dirigeant chinois, adepte d'un marxisme bon teint tout autant que de la tradition chinoise illustrée par Confucius ou Mencius, mais aussi par Han Fei (mort en 233 av. J.-C.), concepteur du légisme et qui prônait la primauté de la peur, de la force et du contrôle pour servir l'autorité de l'Etat.
Dans la tête de Xi Jinping . Un dirigeant chinois au pouvoir depuis 2012 et qui a mis fin à la limitation des mandats, en digne héritier de Mao, doit se prévaloir de solides convictions. Selon Xi Jinping, « la tâche principale pour les sciences sociales et philosophiques est non seulement de maintenir le marxisme comme notre idéologie directrice, mais aussi de s'engager dans une critique significative des « valeurs universelles », du concept de « démocratie constitutionnelle », du néolibéralisme, du nihilisme historique, du socialisme démocratique et autres idéologies erronées. ». Ce marxisme droit dans ses bottes, dans les pas de Confucius, Mencius et Han Fei, prône la primauté de la peur, de la force et du contrôle pour servir l'autorité et fait dire à certains que l'on assiste à l'avènement d'un « nouveau totalitarisme de marché », un totalitarisme adapté au XXIe siècle - le prix à payer pour le « rêve chinois ». Ce qui donnerait enfin raison à Napoléon, qui aurait prédit en 1816 : « Laissez donc la Chine dormir, car lorsque la Chine s'éveillera le monde entier tremblera. ».