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A travers cette pièce de théâtre, l'auteur livre une critique acerbe du système éducatif africain, dont les principaux protagonistes, administrateurs et enseignants, n'hésitent pas à faire passer au premier plan leurs intérêts personnels au détriment de ceux des élèves.
Le proviseur « anti-vacataires » au coeur de la gestion des établissements . Cette pièce est une véritable diatribe politique, qui dépeint fidèlement les tares qui sapent le milieu scolaire africain. Elle fustige les administrateurs et les professionnels de l'éducation qui, sans vergogne, se livrent impunément à des pratiques illégales et amorales (corruption, favoritisme, abus de pouvoir.), laissant le devenir et l'avenir des enfants dont ils ont la charge au second, voire au dernier plan. C'est donc l'expression d'une Afrique où le recyclage administratif s'impose comme une nécessité pour sauver la jeunesse africaine, afin que l'Afrique de demain soit fière d'elle-même et de son identité.. Monsieur Jo, le personnage central, est un enseignant « bâtard ». Recruté dans un premier lycée, il démissionne à cause d'un traitement salarial absurde. Dans son second lycée, il est licencié sans préavis après avoir refusé de vendre sa conscience au chef d'établissement et de trahir ses collègues. Après quelques mois passés au quartier, il rejoint ses collègues grâce à un recrutement lancé par le ministre des Lycées. Ce recrutement lui ouvrira d'autres portes, puisqu'il finira par être nommé haut cadre au ministère des Lycées..
