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Rome, juillet 326. L'empereur Constantin est sûr de son élection divine mais doit faire face aux questions d'ordre politique de son fils tandis que son épouse, l'impératrice Fausta, est manipulée par l'opposition païenne. Une pièce qui interroge les relations entre pouvoir et religion tout en mettant en lumière l'ambiguïté de ce personnage historique.
Constantin à la croisée des chemins . Qui était ce Constantin qu'on appelle « le Grand », grâce à qui les chrétiens sont sortis des catacombes suite à une persécution particulièrement sanglante ? Comment le soutien de cet empereur put-il favoriser l'essor d'une culture chrétienne, depuis l'Orient proche jusqu'à l'Occident extrême - culture dont nous sommes encore tributaires ? Était-il cet impeccable empereur que célèbre toujours la branche orthodoxe du christianisme, en l'appelant « l'égal des apôtres » ? Ou était-il plutôt l'opportuniste cynique que ses opposants ont vu en lui, surtout à cause du drame intime qui lui a fait exécuter sa femme et son fils ?. Ni l'un ni l'autre, ou les deux à la fois ? L'ambiguïté de son personnage, en tout cas, est au coeur de cette pièce, dont les enjeux millénaristes nous sont devenus soudain si actuels ! Chacun pourra y mesurer les complexités déroutantes de l'histoire, face à ces trois personnages aussi proches de nous que si l'Antiquité n'avait pas figé leurs traits.. D'un côté un père sûr de son élection providentielle, de l'autre un fils qui ose questionner sa réalpolitique : entre eux, le clash est certain avec, comme victime collatérale, une impératrice manipulée par l'opposition païenne. Quant aux questionnements sur les relations entre religion et pouvoir que le drame met en scène, notre époque n'a pas fini de se les poser..