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Publié initialement en 1773 dans la Correspondance littéraire, revue manuscrite adressée à une vingtaine de princes d'Europe, ce texte relate l'histoire d'amour tragique du chevalier Desroches et de madame de La Carlière. Diderot y livre une peinture satirique des moeurs de l'époque et dénonce les conséquences des jugements inconsidérés.
Madame de La Carlière . Madame de La Carlière fut publiée en 1773 dans la Correspondance littéraire (revue manuscrite que Grimm, aidé de Diderot, adressait à une vingtaine de princes d'Europe), puis en 1798 sous le titre De l'inconséquence du jugement public de nos actions particulières, qui reprend explicitement une phrase du conte. Diderot y dénonce, à travers l'histoire des amours du chevalier Desroches et de Madame de La Carlière, puis la mort tragique de cette dernière, l'attitude de la « foule imbécile » qui juge sans réelle connaissance de cause, ou plutôt sans connaissance des multiples causes qui font agir les personnages. Cette peinture satirique des moeurs s'appuie sur un personnage de femme à la personnalité exceptionnelle, capable d'aller jusqu'au bout de ses sentiments et de pousser, jusqu'à leur paroxysme, le bien ou le mal..
