couverture

Noires mais blanches, blanches mais noires

Les figures féminines noires ou métisses au théâtre de Cléopâtre à Ourika

Modestine, Yasmine

  • Éditeur : L'Harmattan
  • Collection : Images plurielles
  • ISBN 9782343197319
  • Paru le 5 juin 2020
  • 36,95 $ *

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Une étude consacrée aux héroïnes noires du répertoire théâtral qui ont fait l'objet d'une occultation et d'une invisibilisation sous l'influence des enjeux coloniaux du siècle classique. Parmi elles, Andromède, Egyptienne blanchie par Corneille, ou Cléopâtre, personnage de Shakespeare incarnée par des femmes blanches, malgré la description de l'auteur.

Quatrième de couverture

Noires mais blanches, blanches mais noires . Une idée répandue voudrait qu'il n'y ait pas d'héroïnes noires au répertoire et par conséquent pas vraiment de grands rôles au théâtre pour les comédiennes afro-descendantes.. Mais est-ce bien vrai ? Les héroïnes à la peau sombre de l'histoire n'ont-elles pas plutôt perdu leur couleur sous l'influence des enjeux coloniaux au siècle classique ?. Corneille fait le choix délibéré de blanchir son Andromède. Fille d'Egypte à la peau trop foncée pour être aimable, on fera de la Cléopâtre de Shakespeare une Pharaonne à la peau laiteuse sous un soleil de plomb, détournant les mots de l'auteur. Du même Shakespeare, on supprimera des répliques entières de Peines d'amour perdues, que des siècles d'effacement ne permettent plus d'entendre aujourd'hui.. Occultation, invisibilisation, décoloration... les figures théâtrales à la peau sombre ont disparu du paysage dramatique avec l'histoire coloniale, c'est ce qu'entreprend de montrer cet ouvrage qui part sur les traces de ces héroïnes du répertoire moins blanches qu'on ne croit. De quoi renverser dénis et préjugés et relire autrement le répertoire..