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L'utilisation actuelle des nouvelles technologies dans le monde recompose d'anciennes servitudes telles que la surveillance généralisée ou le brouillage entre l'économique et le politique. Pour défendre sa thèse, l'auteur met en avant cinq paradoxes de la Silicon Valley et retrace les usages contemporains du concept de féodalisme chez des penseurs comme J. Habermas, A. Supiot ou D. Graeber.
Techno-féodalisme . Critique de l'économie numérique . Au début des années 2020, le consensus de la Silicon Valley se délite, Inégalités folles, stagnation de la productivité, instabilité endémique... la nouvelle économie n'est pas advenue. Les algorithmes sont omniprésents, mais ce n'est pas pour autant que le capitalisme s'est civilisé. Au contraire. La thèse de ce livre est qu'avec la digitalisation du monde se produit une grande régression, Retour des monopoles, dépendance des sujets aux plateformes, brouillage de la distinction entre l'économique et le politique : les mutations à l'oeuvre transforment la qualité des processus sociaux et donnent une actualité nouvelle au féodalisme. Dans l'ordre économique qui émerge, les capitaux délaissent la production pour se concentrer sur la prédation.