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L'historienne présente une somme d'archives qu'elle a dû laisser de côté au cours de ses recherches en tant que spécialiste du XVIIIe siècle. Ce matériel hétéroclite (lettres anonymes ou d'amour, registres de signalements, avis médicaux, entre autres) compose une histoire marginale de cette époque révélant les comportements populaires et les souffrances ordinaires.
Vies oubliées . Au coeur du XVIIIe siècle . Comment saisir les vies oubliées, celles dont on ne sait rien ? Comment reconstituer au plus près l'atmosphère d'une époque, non pas à grands coups de pinceau, mais à partir des mille petits événements attrapés au plus près de la vie quotidienne, comme dans un tableau impressionniste ? Arlette Farge offre ici ce qu'on appelle les « déchets » ou les « reliquats » du chercheur : ces bribes d'archives déclarées inclassables dans les inventaires, délaissées parce que hors des préoccupations présentes de l'historien. Ce sont des instantanés qui révèlent la vie sociale, affective et politique du siècle des Lumières. Prêtres, policiers, femmes, ouvriers, domestiques, artisans s'y bousculent,. De ces archives surgissent des images du corps au travail, de la peine, du soin, mais aussi des mouvements de révolte, des lettres d'amour, les mots du désir, de la violence ou de la compassion. Le bruit de la vague, expliquait Leibnitz, résulte des milliards de gouttelettes qui la constituent ; Arlette Farge immerge son lecteur dans l'intimité de ces vies oubliées. Une nouvelle manière de faire de l'histoire.