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Les contributeurs examinent la façon dont H. Malot a usé de la fiction et de l'article de presse pour parler de la justice de son temps et de son fonctionnement.
Au XIXe siècle, étudier à l'université revient surtout à « faire son droit », du moins si l'on en croit les romanciers qui montrent des étudiants peu motivés et dont l'existence est cependant lourdement déterminée par ces années de « formation ». Hector Malot fut lui-même un de ces étudiants et, s'il abandonna très vite la carrière juridique, il ne délaissa jamais la question du droit, qu'il pose de multiples manières, et sut défendre au mieux ses intérêts, dès lors que son bon droit était assuré. Tout d'abord, ses héros témoignent d'une probité sans faille et d'une honnêteté qui frise quelquefois la déraison : plutôt mourir que dérober une miette de pain, tel est le principe moral de Rémi, dans Sans famille. Ensuite, et surtout, le romancier ne cesse de développer des situations où la justice entre en scène, pour le meilleur comme pour le pire.. Ce volume s'attache à décrire la façon dont l'auteur campe le monde de la justice, pose des problèmes de société, mais tente de repérer comment il fait jouer ensemble droit et littérature, comment fiction et procès peuvent parfois se confondre. On y prend donc au sérieux le caractère d'utilité qu'Hector Malot a voulu donner à la littérature, loin d'un art qui ne s'intéresserait qu'à lui-même. C'est ainsi l'occasion de réfléchir à ce modèle de roman, devenu presque impossible, voire exotique.. Cette publication est portée par l'Association des Amis d'Hector Malot..