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Dans un contexte où les études de genre et leurs usages sont remis en question, ce recueil de travaux de la sociologue australienne vise à problématiser les masculinités en termes d'hégémonie et de résistances à l'hégémonie. R. Connell établit une cartographie complexe des masculinités et invite à penser les politiques d'alliance avec le féminisme et les autres mouvements sociaux.
Raewyn Connell est professeure de sociologie à l'Université de Sydney. Elle est notamment l'auteure de Southern Theory: The Global Dynamics of Knowledge in Social Science (2007), Gender (2002), The Men and the Boys (2000) et de Masculinities (1995).
Meoïn Hagège est doctorante en sociologie à l'Institut de recherche inter-disciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS), où elle travaille sur les trajectoires de détenus séropositifs aux VIH et VHC. Arthur Vuattoux est lui aussi doctorant en sociologie à l'IRIS, où il travaille sur les enjeux de genre dans la justice des mineur-e-s. Il est également militant de la lutte contre le sida.
Articulant théorie et récits de vie, Raewyn Connell dessine une cartographie complexe et nuancée des masculinités. Elle met au jour l'existence, au sein de l'ordre de genre, d'une masculinité hégémonique qui vise à assurer la perpétuation de la domination des hommes sur les femmes. Contre tout masculinisme, Connell nous montre que la masculinité hégémonique, sans cesse ébranlée et mise à l'épreuve dans le vécu des hommes, n'est ni définitive ni le seul schéma de masculinité disponible. On ne peut alors l'analyser sans s'intéresser à ses pendants, les masculinités complices, subordonnées ou encore marginalisées.
Ces textes choisis de la sociologue australienne, présentés par Meoïn Hagège et Arthur Vuattoux, démontrent que les études sur les masculinités peuvent nous servir d'outils concrets, que ce soit pour ménager un espace des masculinités possibles hors de l'hégémonie ou pour prendre à bras le corps la question de la lutte contre le VIH/sida.