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Les trois philosophes composent cet essai pour défendre et honorer le dernier film du cinéaste argentin, un conte fantastique et onirique à travers les rues de Buenos Aires qui interroge le sens et le non-sens. Ils mettent en lumière la dimension métaphysique de cette oeuvre.
À l'occasion de la sortie en salle du Ciel du Centaure, nouveau film du grand cinéaste argentin Hugo Santiago, un livre à trois voix, de trois philosophes, Badiou, Garcia Düttmanm et Nancy, perpétuant une tradition propre à ce réalisateur inaugurée par Deleuze, Faye, Roubaud et Touraine en défense du premier de ses films, Les Autres, écrit avec Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares, qui avait fait scandale au festival de Cannes de 1974.. Alain Badiou : « Le film de Hugo Santiago est en quelque sorte une oeuvre d'art classique parvenue à une sorte de perfection dérangeante. [...] La ville de Buenos Aires est l'espace clos des pensées possibles, le Lieu intelligible cent fois parcouru pour qu'advienne la décevante réponse à toute énigme apparente. ». Alexandre Garcia Düttmann : « Le plaisir est l'idée qui est au coeur de ce film. On peut se demander alors ce que c'est qu'une partie de plaisir. Et ce que fait un metteur en scène qui assume le rôle de maître de plaisir quand il met ensemble les éléments de son film... ». Jean-Luc Nancy : « Le film s'enroule sur lui-même. Il est son propre ciel, sa propre ville, son propre cadeau tenu, perdu et retrouvé. Il n'a pas de « soi », pas de sens ou de destination. Sinon sa propre constellation, qui pour cette raison est le Phénix immortel : il dévisage le Centaure, auquel Hugo Santiago raconte le film. ».