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Le philosophe et psychanalyste traite de la question de la subjectivité, qu'il faut réussir à capter, produire et réinventer dans le but de travailler à sa re-singularisation. Selon lui, les sciences sociales et les arts doivent mettre en commun leur créativité pour conjurer les épreuves de la barbarie. Avec deux textes d'A. Sauvagnargues sur les artefacts technologiques et sur l'inconscient.
« Dans les brumes et les miasmes qui obscurcissent notre fin de millénaire, la question de la subjectivité revient désormais comme un leitmotiv. Pas plus que l'air et l'eau, elle n'est une donnée naturelle. Comment la produire, la capter, l'enrichir, la réinventer en permanence de façon à la rendre compatible avec des Univers de valeurs mutants ? Comment travailler à sa libération, c'est-à-dire à sa re-singularisation ? La psychanalyse, l'analyse institutionnelle, le film, la littérature, la poésie, des pédagogies innovantes, des urbanismes et des architectures, créateurs... toutes les disciplines auront à conjoindre leur créativité pour conjurer les épreuves de barbarie, d'implosion mentale, de spasme chaosmique qui se profilent à l'horizon et pour les transformer en richesses et en jouissances imprévisibles, dont les promesses, au demeurant sont tout aussi tangibles. ». Dans le dernier livre publié de son vivant, en 1992, Félix Guattari entreprend la métamodélisation du corpus conceptuel forgé dans ses ouvrages précédents, de L'Anti-OEdipe (avec Gilles Deleuze, 1972) aux Trois écologies et aux Cartographies schizo-analytiques (1989).. Précédé de « Machines, comment ça marche ? » et suivi de « Les symptômes sont des oiseaux qui cognent du bec contre la fenêtre », par Anne Sauvagnargues..