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Recueil de poèmes au travers desquels la poétesse argentine matérialise son désir de transformer l'écriture en un "faire" plutôt qu'en un "dire".
«Il n'y eut plus ni dehors ni dedans». Il n'y a que des jeux de miroirs : «Tu te désires autre. L'autre que tu es se désire autre». L'écriture cherche à extraire ce qui n'existe pas sinon par elle, le poème, un corps qui saurait parler le silence. «Je parle du lieu où se font les corps poétiques». Alejandra Pizarnik défend et illustre son «métier», écrivain. Écrire est sa seule manière de vivre et de pouvoir mourir sans fin.. Extraction de la pierre de folie, titre repris de l'un des plus connus et enigmatiques tableaux de Jérôme Bosch, parut à Buenos Aires en 1968, en 4e de couverture figurait un petit texte d'André Pieyre de Mandiargues : «Je relis fréquemment tes poèmes, je les donne à lire à d'autres et je les aime. Ce sont de beaux animaux un peu cruels, un peu neurasthéniques et tendres [...]. J'aime tes poèmes, je voudrais que tu en fasses beaucoup et que tes poèmes diffusent de partout l'amour et la terreur.».