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Un beau livre montrant la façon dont les artistes ont réagi à la Première Guerre mondiale et ont représenté les combats, entre effroi et fascination.
En 1914, les artistes partent à la guerre, comme la plupart des hommes en âge de la faire. Ils seront brancardiers, infirmiers, mitrailleurs, sapeurs, grenadiers, artilleurs, employés à la section des camouflages.. Ils appartiendront même à des bataillons cyclistes... Certains vont mourir, fauchés par les obus, d'autres survivront, sombrant parfois dans des dépressions qui les conduiront pour de longues convalescences dans les hôpitaux psychiatriques. Tous observeront les combats avec effroi et fascination.. « Et j'eus la chance de combattre parmi les merveilleuses et grandes et tragiques symphonies de la guerre moderne », s'exclame le peintre et compositeur italien Luigi Russolo. Certains, comme l'Allemand Otto Dix, se feront chroniqueurs des hécatombes. D'autres en perdront le goût du métier, tel Félix Vallotton : « Recommencer à peindre des morceaux de nus, face ou profil, sur fond neutre, non, mais alors ? » Le spectacle de la guerre, « ça ne se copie pas comme une pomme ». Fernand Léger en revanche aura un jour une révélation lorsqu'il verra la culasse d'un canon de 75, ouverte en plein soleil : « Cette culasse m'en a plus appris sur mon évolution plastique que tous les musées du monde ! » Dans cet ouvrage, nous verrons justement comment chacun s'y est pris pour dessiner sa guerre..