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Traquée par les féministes et la gauche, la pensée décoloniale est considérée comme funeste pour le vivre ensemble. L'auteure se situe ici du point de vue des femmes racisées, celles qui, travailleuses domestiques, nettoient le monde. Elle montre que le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche et dénonce un capitalisme à la fois racial et patriarcal.
Féministe antiraciste, présidente de l'association « Décoloniser les arts », Françoise Vergès est l'auteure de plusieurs ouvrages et articles en français et en anglais sur l'esclavage colonial, le féminisme, la réparation, le musée. Dernier ouvrage paru : Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme (2017).
Dans le débat public, être « décolonial » est une infamie. Dans les universités, dans les partis de gauche et d'extrême gauche, les syndicats, les associations féministes, partout on traque une « pensée décoloniale » infiltrée et funeste pour le vivre-ensemble. Dans ce livre, Françoise Vergés élucide l'objet du scandale. Le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche ; il se situe du point de vue des femmes racisées : celles qui, travailleuses domestiques, nettoient le monde ; il dénonce un capitalisme foncièrement racial et patriarcal.
Ces pages incisives proposent un autre récit du féminisme et posent les questions qui fâchent : quelles alliances avec les femmes blanches ? Quelle solidarité avec les hommes racisés ? Quelles sont les premières vies menacées par le capitalisme racial ? Pourquoi les néofascismes s'attaquent-ils aux femmes racisées ? Ce livre est une invitation à renouer avec la puissance utopique du féminisme, c'est-à-dire avec un imaginaire à même de porter une transformation radicale de la société.