couverture

Ennemis d'Etat

Les lois scélérates, des anarchistes aux terroristes

Kempf, Raphaël

  • Éditeur : la Fabrique
  • ISBN 9782358721882
  • Paru le 15 octobre 2019
  • 24,95 $ *
  • Sciences sociales

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Un pamphlet contre les lois d'exception françaises, qui permettent la restriction des libertés individuelles des citoyens et la répression des mouvements contestataires. L'auteur les définit et met en lumière leurs procédés, établissant un parallèle avec les lois scélérates votées sous la IIIe République contre les anarchistes. Accompagné du recueil Les lois scélérates de 1893-1894.

Biographie de l'auteur.e

Avocat au barreau de Paris, Raphaël Kempf défend depuis plusieurs années des manifestants et activistes victimes de la répression d'État. Il a publié de nombreux articles sur la justice ou les révolutions arabes dans Le Monde diplomatique, Jef Klak ou encore la revue Délibérée.

Quatrième de couverture

Le 9 décembre 1893, l'anarchiste Auguste Vaillant lance une bombe dans la Chambre des députés en pleine séance parlementaire, faisant quelques blessés légers. Deux jours plus tard, la même Chambre vote à la hâte la première des « lois scélérates » réprimant la presse et les opinions anarchistes, dont certaines dispositions - le délit d'apologie par exemple - sont promises à un long avenir. On doit à La Revue blanche d'avoir mené la bataille contre les lois scélérates de 1893-1894 en rassemblant dans une brochure éponyme les plumes de Francis de Pressensé (fondateurde la Ligue des droits de l'homme), d'Emile Pouget et d'un jeune juriste, Léon Blum.

Lecteur averti de ces textes, Raphaël Kempf revient sur l'élaboration et l'application de ces lois d'exception et nous en livre la formule : votées dans l'émotion, elles donnent un pouvoir extraordinaire à l'État, à la police et au ministère public pour réprimer des adversaires politiques, avant de cibler peu à peu tous les citoyens. De la loi « contre les menées anarchistes » au XIXe siècle, aux lois « anticasseurs » et « antiterroristes » d'aujourd'hui, ce sont là autant d'indices des scélératesses législatives.