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Albert Spaggiari, ancien para et figure du grand banditisme, livre un témoignage sur la guerre d'Indochine, au fil de ses souvenirs. Il évoque les filles, l'alcool, l'opium et un casse qui le mènera tout droit au bagne.
« J'ai bousculé les vieux pour mieux fouiller la maison, terroriser et ne pas risquer d'être surpris. Naturellement, je hurlais - c'est la consigne, la logique : on Doit hurler.
C'est à ce moment-là qu'elle est partie en courant.
Les gars se sont alors mis en position sur la lisière, doucement, en prenant bien leur temps, comme à la foire. J'ai vu une traceuse ricocher sur le petit corps et grimper en chandelle vers le ciel, comme une âme assoiffée de Dieu.
Elle avait été jolie, fine, menue, comme seuls peuvent l'être ces merveilleux enfants du Vietnam.
Elle n'était plus qu'un minuscule tas de vêtements. ». Albert Spaggiari est resté dans la légende du banditisme comme cerveau du « casse du siècle » de Nice en 1976. . Faut pas rire avec les barbares ne parle ni du casse de la Société Générale, ni de voyous, mais de la guerre d'Indochine. Spaggiari, ancien para, pioche dans ses souvenirs et dans ceux des soldats qu'il a connus là-bas.. Publié une première fois par Robert Laffont en 1977, ce livre est un des grands témoignages vécus de cette guerre oubliée. .