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J.E. Hoover est embauché par le Bureau d'investigation au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il se consacre sans délai à la chasse aux communistes. Nommé directeur en 1924, il reste le patron du FBI jusqu'à sa mort en 1972. Cinquante ans d'histoire américaine sont ici retracés.
« Hoover a fait plus de mal aux États-Unis que Joseph Staline... »
Norman Mailer . Patron du FBI de 1924 à 1972, nul n'a connu autant l'Amérique du XXe siècle que J. Edgar Hoover. Avec un réalisme féroce, Anthony Summers nous fait revivre plus de cinquante ans d'histoire de la part obscure des États-Unis.. Embauché par le « Bureau d'investigation » au lendemain de la Première Guerre mondiale, J. E. Hoover se consacre sans délai à la chasse aux « Rouges », qui demeureront toute sa vie, sa hantise. Les États-Unis lui « doivent » le laboratoire de police scientifique le plus moderne du monde, un archivage d'empreintes digitales qui fichait au terme de sa carrière, 159 millions d'individus. Il a traqué toutes les « sorcières » possibles et imaginables, privilégiant les cibles en vue et ne négligeant aucun recoin de leur vie privée.. J. E. Hoover a servi huit présidents qui, tous, l'ont craint et ménagé. Celui qu'il haïssait le plus, J. F. Kennedy, n'osait s'attaquer à lui tant le dossier de ses frasques sexuelles était fourni. Hoover se passionnait pour les déviances idéologiques ou intimes, mais il combattait fort peu le crime organisé. Ce puritain conservateur cachait un homosexuel honteux. À sa mort, les dossiers de l'homme qui avait passé sa vie à espionner l'Amérique ont disparu. Pouvait naître la légende de ce personnage digne des romans de James Ellroy, incarné à l'écran par Leonardo Di Caprio dans le film J. Edgar de Clint Eastwood..