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Portrait de Michel Régnier, assassiné en pleine rue en 1996, fils de Louis Régnier, une des figures du grand banditisme d'après-guerre. Le journaliste examine si le fils a suivi la voie de son père, montre l'état d'esprit de ces milieux interlopes et commente les relations entre les milieux d'affaires, la politique et les réseaux mafieux dans le Var.
Septembre 1996 : dans une petite localité proche de Toulon, Michel Régnier est abattu sous les yeux d'Annie, son épouse. Régnier est le fils de Louis - dit Loulou -, figure légendaire du grand banditisme français. Quant à Annie, trois de ses frères appartiennent eux aussi au « milieu » lyonnais. D'après la police, Régnier a suivi le chemin tracé par son père. Vrai ? Faux ? En tout cas, le charisme de ce « voyou d'honneur » n'en finit pas de flatter l'imagination des journalistes et de la police.. Régnier a-t-il été, pendant vingt ans, un des parrains de la Côte ? Un trafiquant de drogue de haut vol ? Qui donc avait intérêt à l'éliminer, alors qu'il disait avoir « raccroché » ?. À travers la saga de ce couple singulier, Alain Léauthier ressuscite le climat des années 1970-1990 et les faits divers qui ont alors défrayé la chronique et mis en évidence les relations sulfureuses entre les mafias, les milieux d'affaires et la politique dans le Var. Mais il montre aussi de l'intérieur, en adoptant sans complaisance leur point de vue, la vie quotidienne des petits et grands voyous.. Document ? Enquête ? En vérité, cette Mort d'un voyou de la Côte est, d'abord, le roman vrai du « milieu »..
