couverture

Sur les eaux noires du fleuve

Lemoine, Maurice

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Résumé

Ce roman se déroule en Colombie tout au long de l'année 2002. Il décrit la vie d'un village au coeur de la jungle colombienne où les habitants doivent s'accommoder de la présence des FARC. Ils devront faire face à la guerre le jour où l'Etat et l'armée décident de reconquérir la région pour laquelle le village constitue un lieu stratégique.

Quatrième de couverture

«- Guérillero ? C'est la seconde plus vieille profession du monde ! Paralier jette un regard de biais à Ardouin pour l'inviter à rire avec lui.. - Un bain de sang qui a commencé en 1948, tu peux imaginer ?». Le gouvernement colombien a rompu les négociations en cours avec les FARC. Cette terrible guérilla vient d'enlever Ingrid Betancourt. L'élection présidentielle se profile, dont est favori un dur, un certain Álvaro. De l'étranger, comme Paralier et Ardouin, les journalistes arrivent à Bogotá. Loin, très loin du fleuve, soit dit en passant.... Il est là-bas, le fleuve, tout sombre entre des rives envahies par une forêt qui paraît posée sur l'eau. De temps à autre, égarée dans l'exubérance de ce fouillis végétal, une petite agglomération amphibie construite sur pilotis surgit - à l'image de Vistabonita. De pleines embarcations de guérilleros y accostent régulièrement. Ils vont et viennent au coeur du village, fixent le cours de la coca, prônent la révolution. Certains habitants fraternisent, comme Estefania, l'institutrice, ou Camilo et Juan Carlos. Tous ne partagent pas leur avis, loin de là - posez donc la question au maire Petro, à don Pablo ou à Velásquez, le patron de la cantina - exaspérés par les méthodes des insurgés. Manuel le raspachín, lui, cultive la coca, sans trop se soucier de savoir à qui profite le trafic : il est amoureux de Jenny, la petite guérillera qui a troqué son balai et une vie de misère contre une AK-47.. Ainsi va la vie, dans ce hameau où les familles se connaissent, s'apprécient, mais aussi se surveillent et se haïssent parfois. Jusqu'à ce que, lors d'une journée si suffocante qu'elle vous coupe la respiration, éclate la terrible nouvelle : «Du nord déboulent les paramilitaires ! Les pue-la-mort nous foncent droit dessus !». Cette nuit-là, personne ne dort, personne ne mange, personne ne boit.. Quelque chose de terrible va se passer ici..