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Une évocation de la vie de S. Moodie, une pionnière venue d'Angleterre au XIXe siècle qui fit l'expérience de la pauvreté et de la solitude avant d'imposer sa personnalité et ses oeuvres romanesques. Dans ce recueil, l'auteure livre une méditation poétique sur la vie, la part du rêve et la condition de vie des migrants.
« L'eau mouvante refuse de me renvoyer mon reflet. . Les rochers ignorent. . Je suis un mot dans une langue étrangère » . Le choix de l'éditeur . En France, peu de gens savent que la grande romancière canadienne Margaret Atwood écrit de la poésie. Mieux encore, que cette poésie constitue le terreau dans lequel s'enracine son oeuvre romanesque. Dans Le Journal de Susanna Moodie, Margaret Atwood relate la vie d'une pionnière venue d'Angleterre au XIXe siècle. Étrangère sans ressources, cette dernière découvre la misère, la solitude, la vie sauvage dans les forêts du grand Nord, aux confins du désespoir et de la folie. Si nous publions aujourd'hui ce recueil en France, c'est qu'il aborde des questions qui nous taraudent : la fragilité de la vie, l'identité nationale, la condition de l'immigrant. Sans oublier cette indispensable part de rêve dont nous avons besoin..
