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Une plongée dans l'histoire d'amour entre l'auteur russe et l'actrice qui lui inspire le personnage de Nina pour La mouette, à travers la présentation de leurs échanges épistolaires. Le rythme et la tonalité de cette correspondance croisée évoquent certaines nouvelles de Tchekhov.
Au revoir, concombre de mon âme. J'embrasse avec une muflerie respectueuse votre petite boîte à poudre et j'envie vos vieilles bottines qui vous voient chaque jour. Parlez-moi de vos conquêtes. Portez-vous bien et n'oubliez pas le, par vous terrassé, roi Midas. . Moscou, 1889. Anton Tchekhov a vingt-neuf ans, Lydia Mizinova dix-neuf. Il est célèbre, elle est d'une beauté qu'on dit sublime.. D'abord amants puis amis, ils entretinrent toute leur vie un jeu de séduction épistolaire fait de reproches, d'humour et de mots tendres. L'un et l'autre voyagèrent beaucoup, notamment à Paris où Lydia vécut et fut enterrée.. Non sans rappeler l'oeuvre même de Tchekhov, leurs lettres, ironiques, désespérées ou légères, expriment tour à tour mélancolie et joie de vivre. Le portrait qui se dégage de Lydia est celui d'une femme libre et rayonnante qui inspirera le personnage de Nina dans La Mouette..