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A partir d'un papyrus calciné imaginaire qui aurait été retrouvé dans les ruines d'Herculanum, G. Steiner présente ses interrogations et convictions personnelles autour de 8 aphorismes qui sont autant d'occasions d'entrer en dialogue avec les philosophies antiques.
«Y a-t-il un trou noir au coeur de l'être ? Ce qui ne peut se conceptualiser ne saurait se dire, ce qui ne peut se dire ne saurait être.». En quelques fragments lumineux, dans la tradition d'Héraclite, George Steiner nous conduit au plus profond du paradoxe humain. Question : quelles sont les forces de vie concurrentes à l'oeuvre dans notre monde ? Quelle dialectique épineuse s'est donc installée entre tabous et bonnes intentions au point d'éprouver les limites du progrès et de la science ? Que peuvent ainsi les lumières de l'éducation face à la récurrence implacable des continents noirs de l'inégalité ? Que vaut l'idéal de l'amour, aussi éclatant que passager, face aux vertus régulières de l'amitié ? Au-delà de la dualité qui sépare ombre et lumière, gloire et misère, jouissance et connaissance, apparaît peu à peu le dialogue avec les dieux qui arracha à Socrate un chant extraordinaire au moment même de mettre fin à ses jours.. Le génie du stoïcisme et le sourire de l'artiste éclairent ces méditations inoubliables en huit aphorismes - sur la lumière, l'amitié, le mal, l'argent, la musique, Dieu et la mort - qu'on lira également comme autant de fragments d'autoportrait..