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Cet essai analyse les effets jugés délétères d'une forme d'antiracisme qui conduirait à une haine de soi, à un rejet des valeurs notamment chrétiennes, qui entraînerait une perte d'identité particulièrement sensible dans le domaine littéraire. R. Millet répond aux accusations de racisme dont il fait l'objet pour mettre en perspective le rôle de l'écrivain dans la société.
L'antiracisme, qui est devenu la nouvelle idéologie internationale, se signale en France par la dictature de nouveaux dévots dont le zèle inquisitorial, l'hypocrisie, la volonté de culpabilisation sont particulièrement à l'oeuvre dans le milieu prétendu littéraire, où le faux règne en maître. L'écrivain qui s'aventure encore à nommer le réel et en appelle à l'intégrité de son être comme au génie chrétien de la nation, celui-là est non seulement traité de « réac » ou de « facho », suivant la typologie héritée de la Propagande communiste, mais il est surtout accusé de « racisme » : criminalisation de la pensée, pour laquelle il encourt l'ostracisme, la censure, le tribunal. La plupart sont amenés à se taire, ou à bêler avec les brebis pénétrées par le Bien. Quelques-uns parlent, cependant, comme Richard Millet qui, à l'accusation de « racisme » lancée contre lui par le parti dévot, répond que l'antiracisme est une terreur littéraire, c'est-à-dire un des vecteurs du Faux, et une vraie forme de racisme visant à éradiquer cette vérité qu'on appelle littérature, donc la vérité sur le monde..