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Vingt ans après la Révolution russe, les fameux « procès de Moscou » (1936-1938) représentent lacte fondateur du totalitarisme stalinien. En quelques mois, hauts dirigeants et militants de la première heure sont éliminés en nombre à lissue de procédures kafkaïennes qui préfigurent les « grandes purges » de 1937 et 1938.Tout commence le 1er décembre 1934 avec lassassinat de Sergueï Kirov, seul rival de Staline en popularité au sein du Comité central. Un mois plus tard, 13 coïnculpés en plus de son meurtrier sont fusillés, au nom dun improbable complot. Ce premier procès servira de matrice aux suivants : accusation de haute trahison, de sabotage et despionnage ; documents à charge créés de toutes pièces par le NKVD ; torture physique et psychologique des prévenus ; orchestration implacable des audiences destinée à les rendre crédibles auprès dun public trié sur le volet. Il sagit tout à la fois de se débarrasser de concurrents gênants, de fournir au « Petit Père des Peuples » une mainmise totale sur lappareil du Parti et dériger un paravent médiatique aux exécutions de masse perpétrées dans lombre.Enrichi de témoignages et de documents darchives déclassifiés après la dissolution de lURSS, cet ouvrage propose un récit poignant de ces procès-spectacles, en intégrant les apports de la recherche historique des dernières décennies.
Historien et auteur de documentaires, Alain Frerejean est notamment lauteur chez Fayard de Cétait Georges Pompidou (2011) et chez Perrin de deux biographies croisées : Churchill-Staline (2013) et Staline contre Trotski (2016).
Vingt ans après la Révolution russe, les fameux « procès de Moscou » (1936-1938) représentent lacte fondateur du totalitarisme stalinien. En quelques mois, hauts dirigeants et militants de la première heure sont éliminés en nombre à lissue de procédures kafkaïennes qui préfigurent les « grandes purges » de 1937 et 1938.Tout commence le 1er décembre 1934 avec lassassinat de Sergueï Kirov, seul rival de Staline en popularité au sein du Comité central. Un mois plus tard, 13 coïnculpés en plus de son meurtrier sont fusillés, au nom dun improbable complot. Ce premier procès servira de matrice aux suivants : accusation de haute trahison, de sabotage et despionnage ; documents à charge créés de toutes pièces par le NKVD ; torture physique et psychologique des prévenus ; orchestration implacable des audiences destinée à les rendre crédibles auprès dun public trié sur le volet. Il sagit tout à la fois de se débarrasser de concurrents gênants, de fournir au « Petit Père des Peuples » une mainmise totale sur lappareil du Parti et dériger un paravent médiatique aux exécutions de masse perpétrées dans lombre.Enrichi de témoignages et de documents darchives déclassifiés après la dissolution de lURSS, cet ouvrage propose un récit poignant de ces procès-spectacles, en intégrant les apports de la recherche historique des dernières décennies.