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Une critique des thèses du professeur Dühring, l'une des figures du mouvement socialiste de la fin du XIXe siècle, dans laquelle le philosophe explique que la violence serait le produit de l'histoire même si elle peut parfois en être l'accoucheuse.
Friedrich Engels (1820-1895), l'ami de toujours de Marx et l'un des « pères fondateurs » du marxisme, n'a cessé de réfléchir sur le rôle de la violence. Les textes rassemblés ici donnent à comprendre l'évolution d'une pensée au fondement d'une anthropologie matérialiste, à la croisée de son érudition historique, militaire et de son expérience de révolutionnaire, mais aussi d'industriel.
« La question de la violence lut stratégique tout au long d'un XXe siècle né à l'ombre de la Révolution française et riche en insurrections. Elle ne manqua pas d'interpeller les théoriciens d'un socialisme qui se voulait scientifique dans ses analyses et radical dans ses projets. Au vrai, l'approche historienne des conceptions d'Engels sur la violence croise, comme souvent, de très actuelles interrogations citoyennes. La moindre n'est pas celle des voies alternatives à la fuite en avant néolibérale d'un capitalisme financier lancé dans la surexploitation insensée des humains et de la nature. Le présent des atteintes aux libertés individuelles et collectives et de la montée des violences d'État met à mal les modalités de la contestation sociale et politique. »
Extrait de la présentation de Michel Pigenet, historien spécialiste de l'histoire du travail et des mouvements sociaux.