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Initialement publié en 1980, un livre fondateur de l'écoféminisme dans lequel l'auteure examine les liens entre la conception humaine du cosmos et l'organisation sociale au fil de l'histoire. Elle décrit le tournant symbolisé par les XVIe et XVIIe siècles, au cours desquels l'image d'une Terre féminine et organique cède sa place à une nature assimilée à un espace à spolier sans limite.
Née en 1936, Carolyn Merchant est philosophe écoféministe et historienne des sciences. Elle est professeure d'histoire environnementale, d'éthique et de philosophie à l'université de Californie à Berkeley.
Entre le 16e et le 17e siècle, l'image d'une Terre organique, féminine et vivante fait place à une nouvelle vision du monde dans laquelle la nature est repensée comme une machine morte et passive, autorisant ainsi sa spoliation sans limite aux mains de l'homme.
Dans La Mort de la nature, Carolyn Merchant montre que ce changement de paradigme aurait justifié non seulement la domination de la Terre, mais aussi la création d'un système socio-économique dans lequel les femmes, depuis toujours associées à l'image de la Nature, seront subjuguées aux hommes.
Ce livre, qui est un des premiers à explorer la Révolution scientifique du point de vue du féminisme et de l'écologie, traite des changements économiques, culturels et scientifiques à l'origine du monde moderne et de la crise écologique qui menace sa survie.
Un livre fondateur de l'écoféminisme.