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Après avoir enquêté pendant plus d'un an et mené plus de 80 interviews, les auteurs dénoncent les dérives de l'intelligence artificielle, le manque de protection des données numériques et l'influence néfaste des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Ils abordent la récolte de données par les entreprises pour la publicité, la surveillance ou la forte consommation d'électricité.
Pionnier de l'agroécologie, Pierre Rabhi a lancé avec Juliette Duquesne, Journaliste spécialisée dans les thématiques économiques et environnementales, la collection « Carnets d'alerte », où sont parus notamment L'Eau que nous sommes (2018) et Vivre mieux sans croissance (2019).
Pour un monde moins numérique et plus éthique
Que cache au juste l'intelligence artificielle ? Pierre Rabhi nous rappelle qu'elle est avant tout fille de l'aptitude humaine. Les ordinateurs, en effet, n'ont ni intelligence propre ni états d'âme : ils sont surtout d'incroyables machines à calculer, à « avaler » des données. Les entreprises rivalisent d'imagination pour les récolter afin de cibler leur publicité. Certains États les utilisent pour surveiller les citoyens.
Présentée comme la solution idéale aux insuffisances de l'homme, l'intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique.
Juliette Duquesne a recueilli plus de quatre-vingts témoignages dans le monde entier. Son enquête montre que l'IA, mise en oeuvre dans de multiples secteurs de notre société, présente en outre des risques insidieux que la plupart d'entre nous ignorent.
Est-il possible de construire un monde numérique moins envahissant, plus sobre, libre et convivial ? Des solutions existent, déjà expérimentées par la société civile, que ce carnet propose de partager.