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Aïda Amara, née en France de parents algériens, a été habituée dès l'enfance à ne pas se sentir à la bonne place ni au bon endroit. Le 13 novembre 2015, devant le restaurant Le Petit Cambodge, à Paris, elle fait la rencontre d'autres têtes d'Arabes, armées de kalachnikovs. Survivante, elle ne pensait pas être assimilée à ses bourreaux. Pour se reconstruire, elle se cramponne à ses racines.
« Être des lions à l'extérieur » : c'est comme ça que mon père m'a élevée. . Quand je lui rapporte des propos racistes dont j'ai fait l'objet, son premier réflexe est de me demander : « Qu'est-ce que t'as répondu ? » . Trop arabe pour certains, pas assez pour d'autres, Aida, née en France de parents algériens, ne s'est pas toujours sentie à sa place. Le 13 novembre 2015, elle fait la malheureuse rencontre d'autres « têtes d'Arabes » armées de kalachnikovs. Survivante, elle ne pensait pas être assimilée à ses bourreaux. Elle entame alors un chemin qui la confronte à ses racines : ses parents, l'Algérie et la France. Elle découvre la transmission d'une histoire violente, entre autres à travers la colonisation, mais aussi d'une force et d'une résilience dont elle est l'héritière. Son père, notamment, aura toujours voulu en faire une femme libre, autonome... et pleine de répartie.