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A 28 ans, l'écrivaine confronte la vie prolétaire de ses parents à la vie précaire qu'elle mène, bien que munie d'un diplôme universitaire. Elle raconte l'Espagne populaire d'avant la crise, qu'elle ne connaît que par les récits, et s'interroge sur le monde contemporain, qui n'offre aucune solution à la précarité dans laquelle est plongée sa génération. Premier roman.
« À mon âge, mes parents avaient une fille de sept ans et un pavillon mitoyen à Ontígola, province de Tolède. Ana Mari avait arrêté de fumer et, avec l'argent économisé, s'était acheté un Thermomix, ce dont je suis jalouse. Quand je dis ça, mes interlocuteurs pensent souvent que je suis débile et moi, en retour, je songe « tu as trente-deux ans, tu gagnes mille euros par mois, tu vis en coloc... » [...] Les dix dernières années nous le montrent et on refuse de le voir. Nous sommes la première génération qui vit moins bien que ses parents. ».