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Une plongée dans la vie de l'auteure, écrivaine en devenir issue d'un milieu ouvrier pauvre, sous la forme d'une auto-sociobiographie. Dans ce volume, elle relate ses premières expériences amoureuses et son combat pour s'affranchir de sa condition sociale alors que l'Europe s'enfonce dans la Seconde Guerre mondiale.
À quatorze ans, il est temps pour Tove de quitter l'école afin de travailler et gagner sa vie. Placée dans une famille, puis dans une pension, elle enchaîne les maladresses et les petits boulots mal payés jusqu'à être embauchée comme sténographe. Désormais, la jeune fille tape à la machine toute la journée, mais son quotidien est bien dépourvu de poésie.. À l'âge où l'on rêve d'amour et d'une chambre à soi, Tove se démène pour construire son indépendance. Alors que l'Europe s'enfonce dans la Seconde Guerre mondiale, elle vit ses premières expériences amoureuses et littéraires, celles qui forgent le caractère et signent la fin de l'enfance.. Après Enfance, dans lequel Tove Ditlevsen évoquait avec acuité et autodérision ses origines, Jeunesse est le deuxième volume de La Trilogie de Copenhague, une autobiographie en trois actes publiée entre 1967 et 1971. Dans cette autofiction des débuts, elle raconte le combat à mener pour s'affranchir de sa condition sociale et devenir écrivain.. « Vous n'êtes pas fatiguée, mademoiselle Ditlevsen ? Non, je ne suis pas fatiguée et aucune force ne m'a abandonnée. Mais j'aspire tant à avoir un lieu à moi où je pourrais m'exercer à écrire de vrais poèmes. J'aspire à une pièce avec quatre murs et une porte qui ferme. Une pièce meublée d'un lit, d'une table et d'une chaise, avec une machine à écrire ou du papier et un crayon, rien de plus. Si, une porte que je pourrais fermer à clé. Tout cela m'est inaccessible avant mes dix-huit ans, quand je pourrai partir de chez mes parents. ».